Mission Bornéo 2016

Aide à la protection des Orang-outans à Matang

Mois : mars 2016

Orangs-outans / humains : points communs

Point rapide sur leur anatomie: 1m à 1.4m pour les mâles pour max 90kg; 0.8m à 1.1m pour les femelles et max 50kg, espérance de vie 34-40 ans à l’état sauvage, 56 à 60ans en captivité, gestation entre 8.5 à 9 mois.

La mère met au monde son petit dans un nid de feuilles qu’elle aura préalablement fabriqué (couper c’est son boulot…), elle coupe elle-même le cordon avec ses dents, généralement, elle vit seule ces moments-là, mais il arrive qu’une fille aînée participe et l’aide ensuite pour l’éducation du petit. Purée, eh : Papa où t’es , où t’es, papa où t’es???

Quand même, qu’est-ce qu’elles bossent les femelles orangs-outans, comme nous, quoi!

Les mères sont très attentives et protectrices.bébé bandeau

Comme les humains, les petits ont 20 dents de lait et 32 dents définitives. La première dent de lait perce à 4 mois et demi (Antoine à 4 mois 4 jours…bébé orang-outan précoce). Le petit profite de sa vie fusionnelle avec sa maman jusqu’à l’âge de 6-7 ans, il est alors sevré, puis il devient ado : de 7 à 10 ans. Il vit en bande de 2-3 individus durant son adolescence, la bande à Picsou, la bande à Bonnot, la bande à Basile (clin d’œil aux plus vieux d’entre vous).

Hormis la taille (bien que je ne sois pas très grande), nous sommes très proches.

Préparation au voyage

Dans 2 mois aujourd’hui, j’aurai déjà passé 5 jours sur place, même en l’écrivant, en le prononçant, il m’est difficile de le réaliser. Le voyage appartient encore au domaine du rêve… Bonne nouvelle  : j’ai mon passeport!!!! youhou! D’ici la semaine prochaine, je saurai si je dois me faire vacciner contre l’Hépatite A, pour le reste je suis à jour, tant mieux ça fait moins de piqûouses! Il me faudra quand même passer par le traitement anti-palu, ce serait bien dommage de rentrer avec cet @@@@@ de maladie!

Quelques infos sur Bornéo :  7h de décalage horaire, quand il est 7h du mat chez nous, il est déjà 14h à  Bornéo (une pensée à Simple Plan – juste pour le titre !!). Cette île est un  vrai  brassage de populations et d’ethnies, on y parle le Bahasa malaysia (langue officielle), l’anglais, le chinois , le tamoul, le panjabi et le thaï. Il fait en moyenne 27-30° avec un taux d’humidité de 90%, genre c’est pas seulement en soirée le “tee-shirt mouillé”.

Dans les infos pays transmises dans le descriptif du voyage, il est précisé qu’il peut y avoir des écarts culturels importants, notamment dans le travail, pour faire court, on prend son temps là-bas.

“La loi coutumière met l’accent sur la responsabilité collective plutôt qu’individuelle, et le respect des liens familiaux, qui sont au cœur du monde malais, où l’on se doit aide et assistance mutuelles et où le maintien de l’harmonie tient une place essentielle.”
Wahou! mais c’est vraiment comme ça en pratique???? On s’aide, on prend son temps, je risque de subir deux chocs : en arrivant , et au retour au bureau (pas sûr que mes supérieurs apprécient trop de détente…).
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En savoir plus sur http://www.lonelyplanet.fr/destinations/asie/malaisie/culture-et-histoire/culture#7fDzzCuR5OLRbvwA.99

En savoir plus sur le sanctuaire de Matang

Situé à 30mn de Kuching dans la partie malaisienne de Bornéo, Matang est un centre de réhabilitation pour de nombreuses espèces (des ours, des chats, des civettes, le cerf sambar, le cerf barking, des porcs-épics et les crocodiles et bien sûr les orangs-outangs). Les animaux recueillis dans le centre sont pour la plupart des orphelins dont les mères ont été abattues ou prises par des braconniers. Certains d’entre eux proviennent de cirques où ils étaient maltraités ou encore, des spécimens qui s’étaient retrouvés chez des particuliers et qui ont été abandonnés. D’autres ont été confisqués.

Ce centre a pour objectif de soigner ces animaux, les déshabituer de l’humain pour qu’un jour peut-être ils puissent être réintroduits dans la nature. Pour lors, la réintroduction n’est pas un franc succès, les statistiques montrent qu’au bout de 12 mois de pleine nature, 80% des animaux ne survivent pas.

Le centre fonctionne grâce des employés permanents mais aussi par l’apport des écovolontaires. Apport financier et investissement physique pour l’entretien et la création des structures où évoluent les animaux, travaux agricoles.

Ouvert en 1997, il vient s’ajouter au centre de Semenggoh créé en 1975, dont la capacité maximale a été atteinte.

Il accueille à ce jour 63 orangs-outans.

Et moi, je vais y aller !! du 4 au 20 mai 2016! Je dois avouer que ma mission sur place me semble pour le moment encore bien floue, je vais y aller comme je suis : nature, volontaire, et armée de courage (insectes, bruits nocturnes, chaleur hostile et humidité permanente). J’essaierai d’être utile et productive au maximum… tout ça en anglais bien sûr 🙂 Je vais devoir potasser quelques termes techniques avant de partir… notamment tous les outils agricoles…. Cela fera l’objet d’un autre article, une autre fois …

 

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