mai 2016 – Mission Bornéo 2016

Mois : mai 2016 Page 1 of 2

Détente chez les ours et décapage de mur

On 31 mai 2016

Dimanche 15 mai

C’est l’anniv de ma belle-sœur Karine aujourd’hui, en mai c’est aussi l’anniversaire de Johanna ma prof d’espagnol, mais je ne sais pas quand, alors j’ai fait un sms aux deux !

Un peu dur le réveil ce matin, mais ça a été. Journée Ours, on a placé la nourriture dans les enclos, j’ai grimpé sur les structures en faisant un peu de gymnastique pour étaler du miel un peu partout, c’est rigolo mais purée à 8h30 il faisait déjà bougrement chaud!

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Quand Bron a ouvert les cages pour que les ours aillent dans l’enclos, nous sommes montés sur les miradors pour les observer, ce sont de vrais gloutons!

Pour le second enclos, re : dans la forêt pour aller chercher des troncs, des grosses branches pour qu’ils s’éclatent (ceux qui restent dans les cages).

Nous avons suspendu un hamac fait de cordages (les mêmes que j’ai nettoyés au kärcher).Pendant ce temps, le petit orang outan de la crèche était aujourd’hui dans la “zone d’entraînement des oo”, un espace en semi-liberté.

Il s’en est donné à cœur joie, il grimpait jusqu’au ciel, jouait avec les oiseaux, surveillé bien sûr par la baby-sitter.

Cet après-midi, il faisait 58°, une horreur vraiment, nous avons rangé un peu de bazar qui traînait derrière les cages du wildcat, des catbear et porc-épics, notamment des tôles qu’on a triées sur l’espace “bazar trié prêt à être utilisé”.

Ensuite, nous avons été équipés de rouleaux tout neufs pour repeindre l’enclos du mastoc oo : Aman (qui signifie “paix” en malais).

Et là, averse tropicale… donc pas de peinture mais nous ne baissons pas les bras. Bron a confiance et va nous chercher 7 spatules/raclettes métal et chacun une brosse métallique pour enlever la vieille peinture: Youhou!

C’est le genre de truc qui me prend grave la tête et que je ne fais pas chez moi.

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Alors nous voilà, jolie brochette de 7 volontaires en train de gratter les murs. Pour être franche, on a tous détesté cette activité: on s’est pris une saucée mais c’était pas grave, ça fait du bien, puis c’était version karaoké sans les paroles qui défilent dans l’enclos : Aretha Franklin, Les Supremes…

Wayne s’est cassé la binette 2 fois dans la gadoue, il avait les fesses bien boueuses: beurk!

Puis Beckie et moi sommes parties en live, elle en avait assez je pense du décapage, avec sa spatule, on peut dire qu’elle caressait le mur, rien de plus violent, je l’ai prise en flag, on s’est regardées… et paf! C’est parti en cacahuète et quand Beckie commence à rire, on ne sait jamais quand ça se termine, ça fait du bien.

Nous avons enfin été libérés de cette tâche!!!

Au retour à la base, Kerrie (la coach) nous a montrés sa prise.

Alors qu’elle dégageait des morceaux de bois dans la partie atelier à l’air libre, un maousse scorpion est sorti de là! Elle l’a capturé avec un seau (transparent) pour nous le montrer. Puis Layla l’a balancé dans la nature… normal c’est la jungle.

Ensuite Léo s’est présenté à chacun d’entre nous et a volontiers répondu à nombre de questions sur son parcours, la création du projet.

Dîner en commun, je leur ai fait mon poulet/curry/coco/ananas, ils ont grave kiffé!

Maintenant je suis KO.

Demain c’est quarantaine le matin, et l’après-midi, ils nous ont proposé de nous emmener sur le parc mais par une autre entrée assez éloignée pour passer l’après-midi aux “Waterfalls” chutes d’eau/cascade… et on peut s’y baigner: génial!

Allez, dodo!

Quelques volontaires

de nadegebenoit18

On 31 mai 2016

dans Non classé

Samedi 14 mai

Je me réveille avec la pluie tropicale, celle-ci n’aura de cesse de tomber toute la matinée.
J’ai profité de la fraîcheur de la chambre, le check out n’était qu’à midi.
Nous avons déjeuné tous ensemble puis glandouille jusqu’à 17h.
Bron et Dave sont venus nous chercher avec le mini-van.J’ai un peu l’impression d’avoir perdu une journée, mais bon, je me suis reposée.

Julien m’a appelée, ça fait du bien. Antoine avait préparé ses deux phrases, il a été concis mais l’essentiel était là. Gabriel n’a pas voulu me parler (9h du matin un samedi, il a fait sa tête de Gabriel, et moi ça m’a retournée comme une galette, j’avais le cœur au bord des larmes – ça ne se dit pas mais moi je le dis car c’est bien ce que j’ai ressenti!).

On s’est arrêté faire les courses pour les 4 jours restants, j’ai découvert (alors que le reste du groupe était au courant depuis 100 ans, mais comme je l’ai dit, je passe à côté de beaucoup d’infos), que Bron et Dave sont amoureux, en couple quoi ! Cool!!
Que de dévotion envers les animaux mais je suis heureuse pour eux qu’ils aient une vraie vie!

Bron, spécialiste des Sunbears

Dave, écossais, charpentier, et autres

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Autres infos: Dave est charpentier, il est aussi un peu homme à tout faire, il touche sa bille en plomberie et sûrement plein d’autres choses.

Actuellement, il travaille au Monkee Bar que je n’avais pas encore évoqué. Le Monkee Bar se situe à Kuching, il a été créé par l’orangutanproject et tourne avec des volontaires (et sûrement quelques locaux salariés). Les profits sont bien sûrs investis à Matang.

Comme ça tourne bien, ils sont en train de réaliser une cuisine pour étendre l’activité et gagner plus de sous.

Super idée!

#monkeebars #borneo #kuching #monkeygirl1974 #amazing #work #farewell #beertime #selfie #thisgirl is amazing

Une photo publiée par John Cheeseman (@johnjohnhull) le 18 Mai 2016 à 10h26 PDT

Après dîner, nous sommes rentrés avec nos courses. Et là, c’était bizarre dans mon chalet : toilettes et salle de bain allumés, avant de partir et de fermer à clé, on avait pourtant vérifié, mais bon ça arrive.

Sauf que : les toilettes avaient été utilisées, l’eau de la douche coulait.

Autant vous dire qu’on ne se sentait pas bien Kerrie et moi. Quelqu’un était venu en notre absence.

J’ai fait un sms à Bron, car je n’étais pas rassurée du tout, même si rien n’a été dérobé, quelqu’un est rentré dans notre chalet (pour rappel le 18/04 j’ai été cambriolée, j’aimerai bien qu’on me laisse tranquille, j’en ai assez des traumatismes).

Léo, le directeur/fondateur en personne en tenue de travail (et ici c’est pas un costume 3 pièces) est venu inspecter les lieux, vérifier s’il s’agissait de l’intrusion d’un animal ou d’un humain… au vu des indices, la déduction était rapide.

A priori il y a 2 doubles des clés: 1 dans son bureau qui n’a pas bougé, l’autre chez la dame de ménage qui a des enfants… parfois coquins. Il a fait le tour rien n’était cassé ou ouvert (fenêtres), il verra avec la dame de ménage demain, et nous a vraiment rassurées.

J’en avais sacrément besoin.

Kerrie, passionnée et spécialiste des grands singes, et Léo, directeur et fondateur du projet :

Il m’a laissé son portable direct, je peux lui tel 24/24: the big boss !

Il est super avenant, a une vraie tête de warrior et apparemment un passé caritatif impressionnant : une vie ne suffirait pas pour égaler son dévouement, ses actions passées, et présentes (c’est Dave qui nous a raconté, il faudra que je note son nom intégral pour le googleliser)

Je peux donc dormir tranquille.

Il ne me reste que 4 jours de travail…bouh!!!

Demain, section ours! Les ours ont principalement des cacas qui ressemblent à des restes de fruits mais qui sentent l’horreur (je savais que vous seriez friands de détails…).

PS : j ‘ai écrit 20 cartes postales aujourd’hui, il m’en reste 9!

Youhou

Bako, sa forêt, ses plages

de nadegebenoit18

On 29 mai 2016

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Vendredi 13 mai

Nous profitons d’une bonne nuit réparatrice.

Nous avions projeté une rando de 5h pour aller voir de petites cascades. Lorsque le réveil sonne à 7h, je le repousse 2 fois, Kerrie aussi.

Nous nous accordons sur le point qu’il nous est impossible de randonner pendant 5h, décidons de dormir jusqu’à 8h et d’opter pour une rando de 3h uniquement.

Belle rando dans la jungle, mais ça grimpette grave, au bout de 20mn, je suis trempée jusqu’au slip, en anglais comme en français I sweat like a pig (je transpire comme un cochon… c’est vrai c’est pas élégant, mais c’est parlant).

Puis nous quittons la jungle à proprement parler pour un décor très différent mais quasi à ciel ouvert. Le soleil cogne à fond les ballons.

Les arbres sont plus petits, plus épars, nous marchons tantôt sur des pontons, tantôt sur des rochers, ou encore sur un chemin de sable blanc.

Nous dominons une partie de la forêt, c’est superbe, puis nous arrivons juste au-dessus de notre point d’arrivée : le vrai paradis (celui d’avant c’était pas le bon).

Une plage, ou plutôt une crique somptueuse, le décor est à vous couper le souffle, nous arrivons en bas du dernier escalier, il nous faut déchausser c’est marée haute.

Le sentiment que je ressens à ce moment-là est difficile à exprimer, moi qui ne suis pas du genre à kiffer les plages.

Je fonds littéralement devant cette carte postale… où je suis au premier plan !

Et pourtant, cela ne s’arrête pas là.

D’une barque à moteur descendent deux touristes, aussi blanc que moi (euh c’est pas eux, le truc trop cool).

Kerrie a un peu mal à son genou, le “marin” nous propose de nous ramener pour 35 RM, je suis heureuse que Kerrie ait ses ranggits sur elle.

Après 20 mn à profiter de la plage, nous partons en bateau, après que notre boatdriver nous ait montré la côte, ses rochers et leurs formes incroyables. L’érosion les a formidablement taillés mais aussi donné de magnifiques couleurs : jaune, ocre, rouge, noir… Il suffit de laisser aller son imagination pour voir une tête de lion, le nez crochu d’une sorcière, un robinet… (oui un robinet, notre imagination fait ce qu’elle veut)

Après déjeuner, nous prenons le bateau retour. Notre taxi nous attend au port vers 14h30. Nous rejoindrons alors le reste de notre équipe à Damai Beach dans un somptueux resort je crois.

Super Resort, plage cool mais moins bien qu’à Lundu à mon goût.

J’ai fait quelques brasses dans la piscine, mais je m’ennuie sévère dans ce genre d’hôtel.

Mini aparté -> en papotant avec John et Wayne, j’ai voulu leur dire que je n’étais pas tellement une fille de la plage, mais parfois ma prononciation est approximative, beach girl s’est transformé en bitch girl, ils étaient pétés de rire… Cool , je suis encore à l’origine d’un bon moment 🙂 (beach = plage, bitch = sal- pe pour les non anglophones).

Je me suis bien galérée pour envoyer mon article et mes photos sur le blog. Accès wi-fi avec mon tel, et je suis allée au business center mais l’ordi ramait encore plus que dans ma campagne nortaise!

La super gentille nana de la réception m’a apporté un ordi portable en espérant que ça passe mieux avec le wi-fi: que dalle!

J’ai donc transféré quelques photos sur l’ordi qu’elle a envoyées elle-même plus tard depuis le mail de l’hôtel.

Bref, nous sommes allées (les filles seulement car Wayne était malade) manger dans un resto plutôt sympa en bord de mer, j’ai pris une banana beer (verte) et un plat asiatique, il était 21h.

Je pensais profiter d’une légère brise, mais non, il faisait nuit mais toujours aussi chaud et humide. Mes coups de soleil du jour ne m’ont pas aidée je pense, j’ai commencé à avoir mal à l’estomac.

J’avais besoin de chercher l’air. J’ai payé et je suis rentrée, seule dans le noir avec la torche de mon tel (ben oui, je pensais qu’il y aurait eu des lampadaires… le lampadaire c’était moi!!).

Donc je retrouve mon chemin malgré une sacrée hésitation à une intersection, et surtout une nouvelle bonne flipette : dans le noir sur la route, mon tel à la main dans ma ptite robe avec les mecs en scooter qui m’envoient des “Hello!” à tout va!

Enfin, l’hôtel, j’ai cru 100 fois tomber dans les pommes, quelques marches pour arriver à la chambre (juste avant à la réception, la gentille nana qui est au tel mais m’adresse un sourire sublime et lève les pouces pour me confirmer l’envoi réussi des photos, je fais de même, elle a été extra!).

Et la voilà enfin, la chambre climatisée que mon corps attendait!!

Je me suis préparé un thé, baissé un peu la clim car 16° ben c’est trop froid, un doli et hop, ça s’est passé tout seul.

Un bon coup de chaud j’imagine. Une bonne nuit réparatrice (cool la deuxième!).

A la découverte du Parc National de Bako

de nadegebenoit18

On 25 mai 2016

dans Non classé

Jeudi 12 mai, suite

The week-end !

Nous arrivons donc au petit port pour le départ en bateau vers le “Parc National de Bako”. Là, le monsieur le moins accueillant de la terre nous orienté pour l’achat de nos billets 40 RM aller-retour.

Je m’attendais à un genre ferry: et bien non, bien mieux : une espèce de barque à moteur très rapide, pourvu de gilets de sauvetage (dont personne n’a encore découvert l’utilité et qui ne nous sont pas proposés). Nous partons donc pour Bako, dans un bateau, sur un fleuve à croco….

Nous croisons des commerçants/barques boutiques et quelques pêcheurs. Il y a de la vie le long du fleuve.

Le chapeau de Kerrie s’envole alors que nous voguons à toute berzingue. Le mec est sympa, demi-tour et hop, dans le fleuve à croco, elle attrape son chapeau !

Après 15-20mn de navigation, nous arrivons à une sorte de paradis terrestre, je pense que l’endroit mérite le nom. Je m’imagine dans ” La Plage” avec Di Caprio qui m’attend près du rocher, il aura eu la délicatesse de me préparer un cocktail très frais…

Bref, on se déchausse pour descendre dans l’eau, c est trop génial !

Le décor est splendide : une anse, du sable fin, des rochers, de la végétation…

Plage de dingo, décor de rêve (déjà dit, mais vraiment wahou!).

Là, un panneau nous indique qu’il peut y avoir des attaques d’animaux sauvages… une fois de plus depuis mon départ, je prends sur moi.

Nous prenons possession de notre chambre puis partons pour une rando de 2 h dans la jungle et ses obstacles : racines énormes, ça monte, ça descend, et la chaleur : j’ai l’impression d’être dans un hammam à ciel ouvert ! Nous croisons plusieurs spécimen sur notre chemin : des mini-crabes, bernard-lhermitte, libellules, au retour serpent noir… OK…

Et surtout nous voyons des feuilles tomber, nous nous concentrons sur les feuillages des cimes et observons les proboscis monkey (nasiques?).

J’aime pas du tout leur nez, mais nous avons de la chance. Ils sont nombreux au moins 6. Sur le retour nous les retrouvons, pas au même endroit, peut-être pas les mêmes, difficile à dire. Il y a une maman avec son petit. Peut-être avertissent-ils les autres de notre présence ou communiquent-ils entre eux à propos d’une autre réserve de fruits, en tout cas ça papote là-haut et moi je suis en pleine flipette ! Je préviens Kerrie que j’avance un peu.

À mon retour j’apprécie pleinement la douche (toujours froide creugneugneu!!!).

Après dîner, nous partons pour une balade nocturne avec un guide…

Même pas peur !

Nous sommes une quinzaine de touristes pour cette balade nocturne dans la jungle.

Je suis heureuse d’avoir pris ma lampe torche. Je n’ai pas mon appareil photo, j’aurais peut-être dû, mais le flash c’est pas cool pour les animaux. Il y a 6 guides avec nous, il faut bien ça. Lors du brief, ils nous préviennent que nous pouvons croiser des scorpions, pythons ou encore des cobras, ben oui, tout est normal, je ne suis pas décomposée, not at all !!!

Les guides cherchent sur les feuilles, dans les branchages, des animaux/insectes à nous faire découvrir. Le faisceau des torches suit le tronc des arbres, la lumière n’en finir pas de grimper vers le ciel, les cimes sont si hautes… Voici une tarentule dans le creux des racines d’un arbre. Puis une araignée avec des pattes plus fines mais plus longues que la précédente, puis une mini-grenouille, puis une encore plus petite : tout juste 1 cm de long!

Nous découvrons également un splendide King Fisher (Martin pêcheur), habillé d’un splendide dégradé de jaune et d’orangé, qui choisit toujours le bout d’une branche pour se reposer. Ainsi, si un serpent s’approche, il sentira les vibrations et aura le temps de prendre son envol avant d’être avalé.

Les guides nous ont fait tous éteindre nos torches à deux reprises. La 1ère pour observer des “firefly” euh non, c’étaient les autres, pas grave : de minuscules insectes invisibles à la lumière, qui se collent sur des bâtons ou sur des feuilles, et qui sont luminescents, phosphorescents dans la nuit… ambiance un peu “avatar”.

La 2nde, ils recherchaient un “flying lima“, à ce stade de la partie, je ne sais pas s’il s’agit d’un oiseau, d’un mammifère (ou d’un mammouth !).

OK, en fait, j’aperçois sur le tronc de l’arbre à 5-6m de hauteur, peut-être plus, un animal avec des pattes qui grimpe. Le guide nous explique qu’ils vont essayer de le faire voler, mais ce n’est pas un oiseau. Il nous indique l’espace à observer, quand tout le monde est prêt, il éclaire seul avec sa torche (la plus puissante du monde), hop l’autre guide secoue l’arbre ou je ne sais quoi.

Et voilà l’écureuil volant ouvre son parachute pour atterrir (ben non c’est pas sur terre) donc pour arbrir sur un autre tronc quelques mètres plus bas! Incroyable, c’est le même que sur la kinect / xbox des enfants !!!

S P E C T A C U L A I R E !!!!

Nous voyons également au cours de notre sortie: des “nids de chauves-souris” accrochés à un rocher… et leurs immenses ailes qui dépassent, d’autres incroyables araignées, des phasmes, des phasmes qui copulent à l’aller… et toujours au retour de la rando. La femelle est énorme, et le mâle petit modèle, quelques lucioles et aussi les plus géantes fourmis du monde (de mon monde).

Afin d’éviter tout attouchement par une bestiole (c’est une rando de nuit quand même) j’avais revêtu un pantalon et une chemise à manches longues, mes cheveux étaient restés libres… alors oui, pas de sensation d’être touchée par quoique ce soit, mais à 21h la jungle est toujours aussi chaude et humide, je suis complètement transpirante, une vraie catastrophe.

(j’ai pas de photos de nuit alors je vous mets une photo de la plage de la rando…)

Heureuse de cette escapade !

Journée pleine d’action dans las section oo

de nadegebenoit18

On 25 mai 2016

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Jeudi 12 mai

Wahou, quelle journée !! (Et oui, encore une incroyable).

Section orang-outan pour moi ce matin avec John et Wayne. Damou nous rejoint à la base, il empoigne sa brouette de fruits et nous voilà partis.

Nous passons à côté des enclos/grandes cages des toucans, du pain, puis nous arrivons vers les autres gibbons, je papote avec Wayne, mon pote, quand tout à coup, John nous dit de faire attention, je n’ai pas compris la suite. Wayne s’est écarté comme une fusée, je n’ai pas eu cette chance.

Un gibbon m’a balancé son caca mou: purée j’en ai eu sur la jambe et mon short, c’est trop dégueu! De la crotte molle de singe, sans blague!

Les deux cocos et Damou étaient bien sûr morts de rire, je ne peux pas leur en vouloir, en tant que spectateur c’est trop marrant (2 jours avant John s’est pris la même sur l’épaule et dans le cou!).

Bref, en partie à cause de cet intermède, nous manquons le départ des ptits loups (les oo et leurs baby-sitter) pour l’école.

Volunteering in Borneo.. #matangwildlifecentre #babyorangutan #junglelife #travel #volunteering

Une photo publiée par Layla Wilson (@layla.wilson1312) le 18 Mai 2016 à 2h07 PDT

Et hop c’est parti, 13 seaux de fruits, les seaux, les raclettes, balais brosse, tuyaux d’arrosage, Youhou !!!!

Pendant notre mini-pause, nous observons le mini oo à la crèche : sa baby-sitter le surveille, pendant ce temps il fait des acrobaties sur la grande structure.

Nous terminons les dernières cages, j’ai alors l’occasion de vivre un moment privilégié avec un oo qui se trouve dehors dans l’enclos, pendant que je suis dans une cage.

Elle me regarde à la grille, alors on papote (enfin moi), c’est cool, elle m’écoute elle reste là. Quand je rince je lui envoie un peu d’eau pour la rafraîchir. Ça l’éclate carrément. Elle avance ses babines en mettant la lèvre inférieure bien en avant pour être sûre de ne rien rater. Et je lui envoie de l’eau. Elle en boit un peu et se frotte la tête et le corps, car bien sûr je lui en ai mis partout, super moment !

Et voilà, nous sommes en week-end !

Je rentre donc à 11h30 nous avons été très rapides. Douche, je boucle mon sac à dos pour deux jours, déjeuner et hop à 13h30, nous nous séparons en deux groupes, je pars avec Kerrie et notre gentil taxi (un ami de Damou).

Journée productive

de nadegebenoit18

On 24 mai 2016

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mercredi 11 mai

Journée quarantaine aujourd’hui.

J’étais en équipe avec John, nous avons adopté une méga – technique, couplée à un bon rythme, nous avons vraiment fait du bon boulot ensemble ce matin (10 cages de macaques + mise en place d’une structure avec Bron). Pendant ce temps, je suis allée avec Sarika chercher des troncs dans la jungle pour les ours, qui étaient absolument ravis.

Cet après-midi, j’ai nettoyé la dernière cage avec Kerrie, puis rempli des morceaux de bambou avec des feuilles fraîches, quelques graines de tournesol, quelques gouttes de miel, de nouveau des feuilles, pour les gibbons cette fois.

Y avait plein d’insectes bizarres mais ce n’étaient pas des abeilles comme chez nous, qui étaient attirés par le miel. Beurk.

Nous avons également offert ces petits cadeaux aux ours de l’enclos supérieur. Cela a déclenché un peu de jalousie et d’agressivité, les cris/sons qu’ils ont émis étaient très sévères et autoritaires. Mais pas de violence physique.

Puis d’autres cadeaux (paquets de graines, journal, toile de jute) aux autres ours.

Je suis ensuite devenue la reine du kärcher, pardon des nettoyeurs à pression avec un moteur gros comme celui d’un motoculteur ! Je devais redonner vie à d’énormes cordes qui constituaient un hamac/structure pour les macaques, couvertes de caca et de trucs verts. J’étais plutôt satisfaite du résultat, même s’il serait trop prétentieux de parler de perfection.

Pendant ce temps Kerrie a lavé une cage mobile extérieure, John et Sarika ont eux fait du rangement et nettoyé l’atelier des outils. Et hop, journée terminée, ça fait du bien. Super douche froide, froide mais réconfortante.

Ce soir je prépare un peu de dîner, on rapporte tout chez les filles pour partager (on fait ça tous les soirs maintenant).

Nous on a fait un légume vert à la poêle avec de l’ail (ça ressemble à un chouchou mais en longueur, cependant les graines qui sont à l’intérieur : jamais vu).

Et pour faire goûter à tous: lentilles corail à l’ail échalotes lait de coco.

Je viens de terminer mon livre. Le second pour rappel (enfin non vous ne savez pas, je ferai un previously), je l’ai laissé dans le vol Paris/ Doha. Me restent les livres en espagnol !!!

Buenas noches amigos!

Moustiques et nuisances

de nadegebenoit18

On 23 mai 2016

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Les MOUSTIQUES : sans déconner !!!!

Je ne les aime pas, j’ai des piqûres partout malgré mon anti-moustique BIO et ma moustiquaire la nuit. Je n’ose pas imaginé ce que ce serait sans. Ça fait partie du décor, comme les nombreux insectes bizarres avec lesquels on a pas trop envie de faire ami/ami. Il y a aussi de nombreux et inoffensifs Geckos, les ptits lézards avec leurs pieds/doigts/mains ventouses, qui parcourent le plafond à une vitesse impressionnante. Hier soir, sur la terrasse couverte, il y en avait deux qui faisaient la course.

Il y a des sons, des bruits partout, tout le temps c’est incroyable. Les oiseaux, les lézards, les insectes, les gibbons qui font la sirène le matin à 6h30, c’est incroyable, énorme, amazing tout ce bruit! Les toucans (hornbill) sont pas mal non plus. Je commence à être plus à l’aise avec les bruits nocturnes, ça me permet de dormir un peu mieux. Cependant, une énigme persiste toutes les nuits : le bruit semble venir de ma chambre mais malgré une inspection en règle équipée de ma super torche, rien nada.

Pourtant ça grattouille de façon régulière.

Notre maison est sur pilotis et après m’être renseignée, les seuls rongeurs qu’il pourrait y avoir sur le site, seraient vers les réserves de nourriture. Donc je me fais violence, et je dors malgré ce bruit.

Ecoutez-moi ça :

Le soir – et ça c est pas du flan – lorsque l’on est sur la terrasse avec le reste du groupe, j’observe le bal incessant des chauve-souris, un vrai drame mais je fais de mon mieux pour garder mes distances émotionnellement.

Voilà pour cet aparté

Journée off touristique

de nadegebenoit18

On 23 mai 2016

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Mardi 10 mai

Oh lala quelle journée !

Nous sommes partis avec le mini-van à 7h30 pour le parc de Semenggoh. Environ 15 orang-outans évoluent en semi-liberté dans ce parc. 2 fois par jour, des repas constitués de fruits leur sont offerts (pour compléter leur alimentation s’ils n’en trouvent pas assez dans la nature).

Nous nous plaçons donc devant la plateforme à bonne distance à 9h (ah oui c’est ouvert seulement de 9h à 10h et de 14h à 15h). Au bout d’une heure d’attente et des pignous d’un enfant de deux ans… qui n’avait rien à faire ici, nous restons sur notre faim et repartons. J’ai un peu les nerfs envers le gamin, avec son boucan, ils ne risquaient pas de venir les oo! GGGRRR ! Arrivés à l’entrée du parc, ils nous rappellent les oo arrivent! Au final seulement une maman et son petit mais le spectacle valait l’attente.

Bébé oo fait son show, c’est vraiment cool.

Puis 1h de route avant une pause déjeuner, on se régale de cuisine locale puis en route pour les “Fairy Caves”. Superbe grotte, habitée de milliers de chauve-souris, je prends sur moi et j’y vais. Après avoir gravi 100 millions de marches dont une partie avec la lampe torche, nous arrivons au cœur de la montagne, au milieu d’une salle cathédrale splendide, avec juste une petite vue sur le ciel et les montagnes.

J’ai l’impression d’être sur l’île imaginaire de Peter Pan ou encore dans Pirates des Caraïbes. On profite du paysage là-haut avant de repartir… mais pas tout de suite pour Matang, non, non, non.

Nous arrivons sur la région/commune de Lundu à Pandan Beach: oh my god!

La plage de dingo ! Mais ça ne s’arrête pas là : l’eau doit être à 35-37°, j’ai déjà pris des bains bien plus froids! Pour rappel : la mer chaude, les vagues et vue sur les cocotiers bercée par une légère brise: le truc de malade, seule ombre au tableau : j’ai pas mon amoureux. J’apprécie bien sûr, mais comme avant à d’autres moments, je regrette de ne pas partager tout ça avec Ju.

Après avoir profité une bonne heure, nous nous apprêtons à rentrer (Wayne a failli mourir devant mes yeux, une noix de coco est tombée du ciel, sans mentir au moins 7-8 m de haut, elle a atterri à 40 cm de lui dans un bruit assourdissant, j’ai vraiment eu les miquettes pour lui).

Retour donc par une autre route, nous empruntons un bac pour traverser le fleuve, pile durant le Sunset, wahou!

Quelle journée !

Nous nous sommes tous retrouvés pour dîner (chacun prépare un peu de popotte et on partage) chez Layla et Sarika. Super soirée, je leur ai fait découvrir Stromae et M, et… John est raide dingue de la chanson d’Alizée (que je n’ai pas sur mon tel!!!!) Lolita! MDR!

Le voisin vient nous demander de faire moins de bruit, de la façon la moins sympa du monde, il doit être 21h15.

On rentre donc et on se fait un ptit bac (j’ai quand même droit à des mots français mais si j’utilise ce joker, je marque moins de points, normal).

Voilà, je viens d’écrire ma journée. Il est 23h je m’offre 20 mn de lecture et après dodo car demain ça bosse, pour moi c est quarantaine !

Bienvenue dans la section “quarantaine”

de nadegebenoit18

On 22 mai 2016

dans Non classé

Lundi 9 mai

Principalement composée de cages de macaques de un (les pig tail mâles dominant), deux, quatre, et une cage de cinq. Il y a aussi deux petits sunbears (dont une qui a été extrêmement traumatisée par les humains, qui vit un stress quasi permanent), deux catbear, quelques gibbons, un iguane, des crocodiles.

#gibbons #borneo #travel #holiday #matangwildlifecenter #cool

Une photo publiée par John Cheeseman (@johnjohnhull) le 19 Mai 2016 à 6h35 PDT

C’est à cet endroit, un peu décalé, que se trouve l’espace bricolage où nous confectionnons les “enrichissements”, la cuisine principale avec les frigos de stockage des fruits et aussi la cuisine pour les employés qui prennent leur repas sur place.

Je tente un schéma de l’organisation du bâtiment, ah oui, il y a aussi l’espace vétérinaire où nous n’avons pas accès évidemment.

Bon, résultat un peu confus, mais je peux le commenter!!!!!!

Durant toute la matinée, j’ai nettoyé les cages de droite : murs, sol, structures. Bron a démonté une des structures pour en installer de nouvelles. Ils sont vraiment créatifs dans le centre et ont des idées clairvoyantes: avec deux trois bricoles, ils inventent un nouveau jeu suspendu.

Ex: attention croquis.

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Tout le monde avait un grand-père (ou pour les parisiens un vieux voisin à la campagne), qui faisait sa goutte (eau-de-vie) tout seul dans son gros fût/tonneau bleu et bien c’est parti, affûtez votre scie, coupez 3 cercles de largeurs différentes, pour faire 3 beaux anneaux, solidarisez-les deux par deux avec des mega-vis et des écrous, choisir une personne en bonne forme, la faire monter (euh mais c’était Bron en direct bien sûr) au dessus de la cage, elle attrape les cordes, utilise des crochets, blabla et hop, voilà un super jeu (le fond du fût n’est pas perdu mais utilisé pour servir d’abreuvoir dans les cages des ours, et pour le couvercle, deux beaux trous circulaires. Cette fois on fait passer les cordes par les trous du dessus de la cage, on passe dans les trous du couvercle et de chaque côté on fait d’énooooormes nœuds… une balançoire est née !

Bon, ok, vous avez saisi l’idée, et les arts plastiques… c’est vrai, je n’ai aucune maîtrise…

Ce matin, en équipe de 2 d’abord avec Kerrie, ensuite avec Sarika, j’ai nettoyé 9 cages, il en reste 3, sincèrement, j’espère être sur une autre activité cet après-midi car je suis cuite… Vraiment, le plus fatiguant je pense c’est lorsqu’on brosse les murs à l’Ajax car on a les bras en l’air et ça tue!

J’ai bien suivi les conseils de sécurité : marcher au milieu du couloir, à bonne distance des cages car les macaques ont les bras fins et longs, s’assurer que le tuyau d’arrosage est lui aussi hors de portée, car sur la section du milieu, il y a des mini-grilles en bas des murs, qui dans dans les cages de l’autre côté et à tout moment, le bras et la main d’un macaque peuvent surgir AH AH AH (voix de sorcière).

Je suis en plan de vigilance rouge car OUI, j’ai quand même les miquettes!!

Et puis Bron, qui se charge de faire passer les singes d’une cage à l’autre (il y en a toujours une vide) nous parlait, je me suis concentrée pour comprendre ses instructions, when suddenly… j’ai senti une pression sur ma cheville à travers la botte, j’ai fait un monstrueux écart sans crier mais en émettant un son que je qualifierais de… particulier ! J’avais baissé ma garde quelques secondes, je n’avais pas vu la grille à ras le sol et ce petit filou de macaque m’a choppée! Et aussitôt relâchée. Ouf! Mais quand même ça fout les chocottes !!!!!

J’ai dû déjà l’évoquer aussi, une petite fille macaque s’était échappée lors d’un transfert, elle est tellement menue qu’elle passe à travers les cages. Elle reste toujours aux alentours car il y a sa mère, frères et sœurs et la nourriture. La coquine vient nous défier : zut elle se trouvait juste à 20cm du robinet… dont nous avons besoin toutes les 5 mn! On nous avait prévenues, alors je fais style “j’ai pas peur de toi” en la chassant avec des gestes de la main (je suis les instructions à la lettre), mais elle doit sentir que je ne suis pas sûre de moi et qu’en fait je fais dans mon benn), elle ne bouge pas d un poil! Kerrie essaie, même échec, je vais alors chercher un peu d’aide et c’est Tascha (volontaire permanente) qui la chasse… pas bien loin mais juste assez pour qu’on puisse continuer à bosser.

Maintenant, il est 13h, je bois mon thé. Je suis un peu crevée mais je refuse de faire la sieste pour essayer de m’assurer un bon sommeil.

Demain c’est journée Semenggoh, centre de réhabilitation plus ancien qui pratique principalement la vie semi-sauvage. J’espère que nous aurons l’occasion de faire de belles rencontres ourang-outaniennes (je dis les mots que je veux d’abord).

17h

Après une belle averse tropicale, ma pause dej s est achevée à 14h.

Je suis allée avec Beckie dans la forêt, avec quelques galettes au beurre et mon pot au lait…. euh pardon, c’est une autre histoire…

Donc dans la forêt, armée de mes gants et d’une brouette pour ramener des troncs d’arbre et des feuilles mortes. Beckie a ensuite lavé 2 ballons en plastique dur version boule de bowling taille 16 mais plus léger. Bron a installé tout ça dans la cage des petits ours, elle leur a mis un peu de miel sur les troncs et lorsqu’elle a ouvert la cage, les baby sunbears étaient comme fous ! C’était génial de voir la fille déchiqueter les troncs avec ses pattes, le garçon a entrepris de faire des galipettes avec le ballon, un régal de les voir s’amuser (même s’ils ont mis un beau bordel!).

Cet aspect est vraiment fabuleux. L’objectif du centre est de rendre la vie en captivité la moins pénible et la plus heureuse possible. Il ne s’agit pas seulement de les garder au propre et de les nourrir, c’est vraiment un investissement quotidien.

Je suis vraiment heureuse et fière – même si ma contribution est des plus modestes – de participer à ces activités. Certes j’ai transpiré comme une débile dans la forêt avec les troncs mais ça en valait le coup!

* J’ai oublié : j’ai scié des morceaux de bambou (ceux qui n’avaient pas de trous), ben c’est pas facile, ça demande beaucoup de délicatesse… il semblerait que j’en sois dépourvue.

Atelier et après-midi orang-outan

de nadegebenoit18

On 21 mai 2016

dans Non classé

Dimanche 8 mai suite

Totoro …

Du coup, association d’idées, vous savez à quelle vitesse ça pulse dans ma tête, à partir du 1er juin, ou peut être le 1er juin seulement, aura lieu la fête du riz ici, apparemment l’équivalent de notre noël en terme de festivités. Toutes les familles préparent à manger, mettent un étal devant leur maison et partagent avec tous. On boit du vin de riz, on célèbre, il y a aussi des rites religieux pour remercier pour les récoltes passées et encourager celles à venir. Ce jour là, pas question de refuser un verre (quitte à juste tremper les lèvres sans boire) car non seulement cela offusquerait l’hôte mais porterait malheur à celui qui refuse : accident et tralala.

2 personnes du groupe seront encore là le 1er juin et sont d’ores et déjà invitées par Damou (qui apparemment produit son vin de riz et aussi whisky de riz…)

17h45

Nous avons fini de bonne heure aujourd’hui. L’autre équipe a travaillé sur la construction d’une structure pour les ours et leur a offert les cadeaux que nous avons cousu hier.

J’espère que ça leur a plu, on en saura plus ce soir peut être.

J’ai participé à la fabrication de jeux d’éveil et d’enrichissement – gourmandises inclus – pour les oo:

– 1) nettoyer les tuyaux d’arrosage usagés, les couper en tronçons de 25 cm puis cueillir dans la jungle des feuilles de toutes sortes

– 2) remplir les tuyaux avec les feuilles, mettre au milieu quelques graines de tournesol, raisins secs et cacahuètes et compléter avec d’autres feuilles pour obtenir un tuyau bien plein !

Autre option …

1) prendre un morceau de bambou déjà scié par Damou (40cm)

Et même technique : feuilles/graines/feuilles

Attention !! Pour remplir un bambou, il fait qu’il y ait un trou au moins à l’une des extrémités, quand il y a un nœud à chaque bout… ben tu peux pas!!

Puis Damou a pris la brouette wheelbarrow de fruits et de bouteilles de lait, nos bambous et en route pour l’espace oo.
Préparation des seaux : bananes, canne à sucre et 1 bambou par individu.

Chacun sa technique pour déballer son cadeau : on va chercher avec son doigt, on le fracasse sur le sol, on croque le bambou pour l’ouvrir, ou encore, on le coince dans un carré de fer de la cage, on fait levier et hop le tour est joué. Leur force est prodigieuse.

C’est moi qui ai donné la nourriture à une jolie oo adulte (Doris ou Katherine je les confonds), la petite maligne de ce matin, je n’en menais pas large….. Damou lui a donné son cadeau, puis j’ai passé les bâtons de canne à sucre par les trous de la cage.

La façade de la cage se présente plus ou moins en 3 parties. Elle s’est plantée au milieu de tout son corps et s’est dit: vas y ma cocotte, où tu vas me donner maintenant? Me restaient en main une dizaine de mini bananes de 6 cm de long.

Objectif : les faire rentrer dans la cage sans me faire chopper les doigts.

“Pas fass’ le défi”, si j’allais à droite, elle se mettait dans une position impossible en diagonale devant moi, à gauche pareil.

J’ai visé une fois (pourtant vous savez que les jeux d’adresse et moi on est pas potes…), puis elle a mangé délicatement la banane, j’ai alors envoyé à droite, à gauche à la vitesse de la lumière les 9 bananes restantes. Et comme je ne suis pas fortiche: bingo y en a une qui est tombée par terre… de mon côté mais très près, trop près de la cage GGGRRR!!!!

Alors tant pis, je l’ai laissée. Puis j’ai profité, juste enjoy the moment…. j’ai regardé les oo découvrir leurs cadeaux, manger les feuilles, leur canne, boire du lait à travers la grille, à la bouteille que Damou leur tendait.

Et puis PAF, avec un rythme cardiaque à 160 battements/ seconde…. bon ok 160 battements/ minute, Katherine étant au fond de sa cage, j’ai ramassé la mini banane et l’ai balancée….contre la grille : ah ah ah! Je suis nulle, hop récupération, et hop après 3 essais…. bien visé, youhou !

Damou prend le temps de nous expliquer les conditions d’arrivée de certains oo.

Doris a été capturée tout bébé et apprivoisée comme un animal de compagnie, ils l’emmenaient au supermarché, partout en ville, elle était prise en photo avec les touristes.

Aman a été acheté 200RM (45€) sur un marché, il avait un an

Deux frères et sœurs ont été élevés par un riche juriste chinois sans scrupules, comme animaux de compagnie, ils ont été confisqués avec l’aide de la police, non sans mal, la demeure étant protégée par les hommes de main dudit personnage

– L’un d’entre eux était dans un cirque… qui ne voulait plus de lui.

– un petit de 6 semaines a été recueilli, sa mère avait été braconnée, pour la viande, certainement.

Et nombre d’autres rudes histoires.

Les membres permanents du staff (salariés locaux ou volontaires permanents étrangers) sont extrêmement dévoués.

Kerrie, passionnée par les “apes”, les grands singes, est australienne. Elle est d’abord venue lors de vacances en tant que volontaire, en payant, à plusieurs reprises. Depuis 2013, elle est volontaire permanente sans salaire.

Tout comme Bron, néo-zélandaise inconditionnelle des sunbears et autres animaux, et Dave également, écossais. Les locaux permanents bossent aussi dur, certains sont vraiment passionnés comme Damou, secteur des oo.

Les baby-sitter (3 hommes 1 femme), sont eux aussi passionnés et impliqués, travaillent avec les “élèves” dans la jungle toute la journée et parfois plusieurs jours et nuits à suivre, pour travailler la réhabilitation. Voilà pour la partie job.

Ce soir, je cuisine un peu: poulet lentilles corail échalotes et lait de coco.

Demain soir, c’est la dame locale de notre mini village qui nous cuisinera un plat typique +fruit pour 20 RM/ pers (4,50€), youhou!

On dînera tous ensemble sur la terrasse de la maison d’en face.

Côté “c’est la life”: j’avais trop envie de tel à ma famille aujourd’hui : génial d’entendre les enfants “alors c’est vrai, t’as nettoyé le caca des oo?” Et puis Julien, et aussi maman. Je m’étais dit 2 mn pas plus j’ai fait 4mn30 j’aurais pas pu faire moins tellement c’était trop court.

Après avoir raccroché, trop d’émotions encore une fois, je craque seule dans mon coin : ils me manquent tous.

Il est 18h20, un peu trop tôt pour le dîner, je vais lire un peu…

Mission Bornéo 2016

Aide à la protection des Orang-outans à Matang

Mois : mai 2016 Page 1 of 2

Détente chez les ours et décapage de mur

Quelques volontaires

Bako, sa forêt, ses plages

A la découverte du Parc National de Bako

Journée pleine d’action dans las section oo

Journée productive

Moustiques et nuisances

Journée off touristique

Bienvenue dans la section “quarantaine”

Atelier et après-midi orang-outan

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